Un stage qui s’étale en sept semaines

Une étudiante explique qu’elle ne pensait pas que c’était possible. Cela lui paraissait inaccessible.

En juin 2017, Keolis embauche 300 stagiaires. La jeune étudiante a sauté sur l’occasion. Un autre cas, celui de l’étudiant Mathieu âgé de 19 ans, lui aussi a été recruté par l’entreprise pour exercer le week-end conducteur le soir de la ligne C du métro, lui aussi étonné de se voir confier de telles missions.

Les étudiants sont formés sur une période de sept semaines. Une durée d’adaptation pour se mettre en contact avec le matériel, les mesures de sécurité à entreprendre.

Ils s’entrainaient également à piloter des engins. Les étudiants confient au début qu’ils sont soumis à une charge pénible qui dure jusqu’à présent. Mais au bout de deux ou trois arrêts, elle disparaît. Le défi est de stabiliser le rythme de travail et veiller à la ponctualité des arrêts. Sabrine, très enthousiaste pense que la routine n’existe pas dans ce métier et Mathieu du même avis qu’elle pense que la tâche n’est pas aussi difficile qu’elle ne parait, il suffit d’y foncer, ajoute Mathieu.

Un avantage qui arrange les étudiants. C’est la flexibilité du travail. Les étudiants sont sollicités par l’entreprise dans leurs moments libres.

Le salaire est le même pour l’ensemble des conducteurs du réseau, et en supplément une prime d’intérim est ajoutée à leur salaire.

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