Cette association des premiers gestes de secours animaliers existe depuis 2009, elle forme des professionnels et des particuliers aux gestes préliminaires qui peuvent sauver un chien ou un chat en détresse. Une formation d’une durée de deux jours était organisée il y a une semaine à Tassin-la-Demi-Lune, proche de Lyon. Une quinzaine de personnes y étaient présents.

Différents gestes de secours sont enseignés, parmi ceux-ci le bandage, le massage cardiaque, méthode d’Heimlich… Les gestes de première urgence proposés durant la formation sont applicables aussi bien aux animaux qu’aux humains. La totalité ou presque souligne la formatrice Valérie Simiot, les secours interviennent sur les lieux des accidents uniquement par les humains, par conséquent, il est nécessaire d’apprendre à secourir chez soi un chien ou un chat nécessitant des secours d’urgence, a-t-elle expliqué.

La formatrice Valérie Simiot se justifie tout de même, du fait de dispenser une formation visant à une substitution du vétérinaire qui n’est pas tout le temps disponible pour intervenir. Son initiative est de former le maillon manquant entre l’animal victime et le professionnel de santé, a-t-elle précisé. Une formation se déroulant en deux phases : la première se base sur l’enseignement de la théorie, et la seconde consiste à appliquer la théorie en pratique. Certains stagiaires n’assistent qu’au premier jour, facturé 90 euros.

Ce qui est insuffisant pour mettre en pratique les instructions, indique la formatrice.

Il est important de prévenir que de guérir

Audrey, résidente à Lyon depuis peu, s’est inscrite à cette formation. Elle est propriétaire d’un chien croisé terrier âgé de deux ans, elle s’inquiète par le fait de son appétit excessif, il rafle tout sur son passage, elle se soucie également de certains de ses comportements. Elle ne savait pas comment agir. Elle est rassurée après cette formation, et elle sera moins stressée plus tard, rassure-t-elle.

La formatrice Valérie Simiot veut attirer l’attention sur la qualité d’une formation qui se veut efficace et très complète, sans oublier de rappeler l’important qui est la prévention. Elle précise que si on veut minimiser les accidents, suivre la prévention, et savoir gérer l’environnement autour de l’animal et lui offrir une sécurisation optimale, c’est à dire ne pas oublier des câbles électriques à sa portée, bien appliquer le traitement antiparasites, etc… Et surtout ne pas oublier de mettre en pratique les acquis, car en cas d’accident, la panique peut perturber les premiers gestes de secours, et la situation risque de s’aggraver.

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