Georges Képénékian, maire de la ville de Lyon, a affirmé que la municipalité s’inscrit dans un projet continuel d’actions en faveur de la multiplication d’espaces verts. Depuis le début de son mandat, le maire a investi 9.6 millions d’euros pour le développement et la valorisation de la nature dans la ville; il compte poursuivre son projet et s’engage à aménager de nouveaux espaces verts jusqu’à atteindre un budget total de 32 millions d’euros.
La population a accueilli précédemment un jardin citoyen, quelques lieux de verdure, des petits implantations florales et maintenant un nouveau parc qui sera accessible à tous.
Du vert, encore du vert prévu jusqu’à 2020
Le nouveau parc Zénith, implanté au cœur du quartier de Lacassagne, va permettre aux riverains, à partir du mois de juin, de profiter d’un nouvel espace vert de huit hectares.
Alain Giordano, adjoint au maire de Lyon chargé des espaces verts, affirme que ce nouveau site de verdure témoigne de la volonté des élus de rendre la ville toujours plus verte, pour le bien être des lyonnais et pour tous les visiteurs.
Depuis plusieurs années, à chaque fois qu’on mène une nouvelle opération d’urbanisme dans les quartiers, on saisit l’occasion pour planter, verdir et fleurir la ville. Selon la mairie, puisque la ville compte 500 hectares d’espaces verts et autour de 300 parcs et jardins, chaque habitant dispose d’un espace de verdure à moins de 300 mètres de son domicile.
À cela, vont s’ajouter prochainement deux parcs, celui du Champ à Confluence et le parc Elise Rivet dans le 5ème arrondissement; suivront également d’autres opérations vertes programmées d’ici la fin du mandat.
Des répercussions réelles sur la santé et le moral
Sophie Pamies, directrice de l’écologie urbaine à la ville de Lyon, explique les espaces verts sont destinés à offrir aux Lyonnais le bien-être et un meilleur cadre de vie. Tous ces lieux de verdure sont aménagés de façon à permettre aux usagers de pratiquer de l’activité physique grâce à des équipements appropriés ou simplement de courir. La responsable ajoute que d’après une étude, on fait des économies en matière de soins qui s’élève à 340 euros, par personne et par an, lorsque les riverains disposent d’un espace de verdure dans la proximité de leur domicile.
Les bénéfices sur le plan psychologique sont importants pour la population
Sophie Pamies continue d’expliquer que d’après une étude anglo-saxonne, la simple vue de bois ou de verdure impacte fortement les personnes stressées en leur procurant un sentiment réparateur, apaisant et en leur permettant de récupérer plus vite auprès d’un stress.
300 kilomètres de pistes cyclables programmés d’ici la fin du mandat, c’est à dire le double d’aujourd’hui, vont relier tous les coins de verdure. L’idée est d’améliorer les conditions de vie et de renforcer le bien-être des citadins.
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