En 2017, ils étaient 654 000 voyageurs par avion à avoir subi les désagréments du retard ou de l’annulation de leur vol.

Cet été 2018, un nombre alarmant de 814 000 passagers ont eu à subir le même sort. Chaque année, Air indemnité, qui accompagne les passagers dans leur réclamation, fait un bilan saisonnier. Dans le rapport de cet été, on signale que la liaison Nantes/Lyon St-Exupéry a été la plus touchée de la saison avec 7.20% de vols perturbés.

Les lignes Turkish Airlines et Transavia ont été les plus chanceuses

Les voyants étaient au rouge cet été pour les estivants qui ont choisi de voyager par avion. En effet, de nombreuses compagnies aériennes ont été agitées par des grèves mais surtout Ryanair, particulièrement le week-end du 25 et 26 juillet, et Air France secouée par le mouvement social des pilotes, des personnels navigants et au sol. Les voyageurs de Turkish Airlines, sans le savoir au moment de leur réservation, ont été les plus épargnés et les plus chanceux, puisque la compagnie turque a affiché le taux de vols perturbés le plus bas, avec 1.03% seulement de perturbations.

Pourtant la filiale du groupe Air France-KLM, Transavia a subi également moin de désordre en cette saison estivale, avec seulement 1.33% de vols perturbés ; talonnée par Alitalia qui boucle le trio des chanceux du ciel avec en tout 1.42% de vols perturbés.

Nantes/Lyon St-Exupéry, ligne aérienne la plus affectée de l’été

En comparaison avec l’été 2017, cette saison estivale 2018 a vu augmenter son programme de vols de 188 000 à 193 000. Mais ce sont les grèves qui ont provoqué les retards et les regrettables annulations, causant ainsi du tort et coupant la joie à des vacanciers qui ont déchanté. Il est à noter que les retards supérieurs à deux heures ont augmenté de 21%. En plus de vacances ratées, sinon perturbées pour beaucoup d’estivants, une autre conséquence du désordre du ciel cet été : les passagers pourraient réclamer près de 153 millions d’euros de remboursements ou diverses indemnisations.

Les voyageurs par air les moins gâtés ont été ceux qui ont réservé un billet le jour du 9 août, journée qui a connu un pic de bouleversements avec 9.67% des vols qui ont été soit annulés, soit retardés de plus de deux heures. Moins chanceux également ceux qui voulaient effectuer le trajet Nantes/Lyon ST-Exupéry, qui a été la liaison aérienne la plus déréglée de l’été avec 7.20% de vols perturbés.

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