Un budget de 1.5 millions d’euros pour chacun des deux lauréats chercheurs CNRS, a été décerné par l’Union Européenne “ERC Starting Grant”, afin de financer leurs travaux de recherche pour une durée de cinq années maximums.

La physique est privilégiée actuellement. Durant cet été, la liste des bénéficiaires des bourses “ERC Starting Grant” a été affichée par le conseil européen de la recherche. Pour accéder à ce concours, il fallait obtenir une thèse de 2 à 7 ans avant le premier janvier 2018. Au niveau de l’Union Européenne, un effectif de 403 jeunes chercheurs seront encadrés financièrement d’une somme globale estimée à 603 millions d’euros. Cette année, 37 lauréats français ont été récompensés, parmi eux 21 bénéficient d’un hébergement offert par des laboratoires du CNRS. Les deux lauréats lyonnais, Julien Billard et Loïc Salmon font partie de cette sélection et bénéficient chacun d’une bourse de 1.5 million d’euros pour financer leurs travaux de recherches.

Découvrir les mystères de l’ARN

Loïc Salmon, actuellement chercheur CNRS à l’Institut des sciences analytiques de Lyon, a élaboré le projet intitulé PARAMIR en physico-chimie biologique. Sa période de recherche s’étalera sur cinq ans au maximum. Son projet vise à comprendre le fonctionnement des molécules du vivant, et précisément celles de l’ARN. Si l’ADN fait toujours l’objet de multiples recherches, de nombreux questionnements restent sans réponses concernant l’ARN : l’acide ribonucléique. Chaque créature vivante est dotée de cette molécule dont le fonctionnement interpelle les chercheurs pour interpréter leur lien avec les fonctions biologiques. Ainsi, Loïc Salmon manipule la spectroscopie ayant un lien avec la résonance magnétique nucléaire, utilisé aussi en radiologie pour les IRM (Imagerie par Résonance Magnétique).

Placer le mystère de nouvelles particules

Le deuxième chercheur lyonnais récompensé par le budget européen a de son côté proposé le projet CENNS en physique. Étant Chercheur CNRS à l’Institut de physique nucléaire de Lyon, il est motivé par le neutrino : la plus petite, mystérieuse des particules élémentaires. Son travail de recherche a pour objectif d’observer l’interaction des neutrinos avec la matière. Par conséquent, il sera en mesure de mettre à jour un détecteur ultrasensible et très compact. L’objectif principal serait de découvrir de nouvelles plateformes de technologies signées par de “nouvelles physiques” qui seraient incluses par de nouvelles particules ou de propriétés principales encore ignorées, dans le but de mieux cerner l’origine et l’évolution de l’univers de notre planète.

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